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Mes lectures : mai 2017


Une fois n'étant pas coutume, je classerai mes lectures du mois par ordre d'appréciation, de l'abandonné en route au coup de coeur.

L'abandonné (que je n'ai donc pas inscrit dans mon bullet journal), se nomme Heart Change, de Robin D. Owens

4e de couverture :

Robin D. Owens returns to the world of the faraway planet Celta in the eighth novel of her award-winning series. Signet D'Marigold's lonely life is shaken when a prophet reveals she is a catalyst for change. But to accept her new life and the charge of the noble child Avellana means embracing a danger that may be fatal for them both. Especially when Signet's attraction to her new bodyguard signals a secret enemy sworn to destroy them.

L'histoire est intéressante, et j'ignore pourquoi le livre me tombe (littéralement) des mains. À ma dernière tentative, c'est le bruit de la chute du bouquin sur le sol qui m'a réveillée aux alentours de minuit. Je m'étais endormie, lumière allumée, en pleine lecture. J'ai donc abandonné par forfait. Peut-être tenterai-je à nouveau dans quelques mois...

***

Le "quelle frustration" : Pretty wife, de Cécile Chomin

4e de couverture :

Il a besoin d’une femme. Elle a besoin d’argent. Pour Charlize, la vie est loin, très loin d’être un conte de fées. Depuis le décès de son mari, c’est même plutôt un film catastrophe, dans lequel elle doit se battre chaque jour un peu plus pour élever seule leur petit garçon malgré son maigre salaire d’agent immobilier. Mais voilà que le destin lui offre, sur un malentendu, une occasion inespérée : se faire passer pour la fiancée de Guillaume Garon. Certes, Guillaume Garon est un homme odieux dont le charme s’efface très vite devant son obsession pour le travail et sa mauvaise volonté pour redorer son image ; certes, en acceptant cette proposition, elle s’engage à assurer un rôle de parfaite épouse pour les cinq prochaines années… Mais ce n’est pas comme si elle avait une vie sentimentale ; et puis, ce contrat lui permettrait de résoudre tous ses problèmes d’argent et d’assurer l’avenir de son petit garçon. Alors… c’est parti pour la mission Pretty Wife ?

J'avais écouté la lecture d'un extrait du texte par l'auteur durant le Festival du Roman féminin, ce qui m'avait donné envie de le lire. Au final, j'en sors un peu frustrée. Je m'explique :

La première partie est entraînante, vive, agréable à lire (malgré quelques bémols qui ne concernent que moi et que j'expliquerai plus bas). Le personnage de Charlize est attachant, les personnages secondaires, bien campés, sont très sympathiques aussi. Je me suis laissée happer par ma lecture, les pages tournaient sans s'arrêter. Et puis... (musique dramatique) je suis arrivée à la seconde partie. Et là, déception. L'impression de lire le résumé d'une oeuvre. Les mois sont résumés en quelques pages... Je suis arrivée à la fin en me disant que Charlize et Guillaume auraient mérité au moins 100 pages de plus.

Pour mes bémols : beaucoup de vulgarités, même dans la narration. Si elles retranscrivent la personnalité de Charlize, elle m'ont éjectées de ma lecture. (Pour moi, elles sont peu utiles.) Le second tient au fait que Charlize boit... beaucoup. (Très personnel, tout ça, donc n'en tenez pas compte si cela ne vous dérange pas.

Au final, un roman léger, parfait pour l'été, et qui mériterait d'être allongé et développé.

Note "plaisir" : 4/6

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Le "Waouh" : Le Lien du Faucon, de Delphine Laurent

4e de couverture :

Juin 2016, en Alsace. Le jeune Mélissandre vient faire un stage dans la volerie des Rapaces. Son rêve : devenir une femme « Maître Fauconnier ». Mais pas facile de se faire une place dans ce monde dhommes. On ne lui confie que les basses besognes ainsi quune minuscule responsabilité : prendre soin dune vieille fauconne qui semble habiter les lieux depuis toujours.

Juin 1735, dans un château du duc de Kratzberg, Louis est un jeune et talentueux fauconnier. Lorsquil découvre Gemma, un faucon femelle hors du commun, il pressent que sa vie peut basculer. Il rêve secrètement de servir le roi de France. Aussi, quand le comte de Valency, courtisan de Versailles, vient passer quelques jours au château, le jeune homme pense enfin toucher son but. Et si les destins de Mélissandre et de Louis étaient liés à celui de Gemma, la fauconne ?

J'avais lu Nous sommes ceux du refuge, et, malgré la plume de l'auteure, je n'avais pas apprécié l'histoire à sa juste valeur (elle m'a mise mal à l'aise). Je me réjouissais donc de la découvrir dans un registre fantastique et là... Bluffée ! Merci, Delphine, pour ce superbe moment de lecture.

Le lien du faucon m'a happée sans jamais m'éjecter (allez, si, une micro-seconde, mais je ne vous dirai pas pourquoi, parce que, franchement, c'est anecdotique).

Cette histoire d'amour au-delà du temps est juste magnifique. Mélissandre cherche à réaliser ses rêves, et je l'ai accompagnée dans sa découverte de la fauconnerie autant que d'elle-même avec beaucoup de plaisir. Le dernier livre sur ce thème, je l'ai lu il y a plus de 20 ans, et il s'agissait de La Belle fauconnière, de Marion Zimmer Bradley. Le Lien du faucon n'entre pas dans le même registre, mais il m'a procuré autant d'émotions, au point de me faire pleurer dans le bus. (Si vous voulez savoir pourquoi je le mentionne, vous pouvez lire ce billet...)

La plume de l'auteur, fluide et délicate, m'a emportée... au-delà du temps.

À lire et relire, à partir de 14 ans, je dirais.

Note "plaisir" : 5.5/6

***

Le coup de coeur : La Petite Boulangerie du bout du monde, de Jenny Colgan

4e de couverture :

Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ? Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie...

J'ai dévoré ce livre avec un indicible bonheur. L'écriture est fluide, légère, fraîche. Pas de mièvrerie (pas de rebondissements non plus, attention). Les personnages sont bien campés, drôles ou attendrissants, attachants, vrais. La romance n'occupe pas le premier plan, et c'est ce qui me plaît dans ce type de livres.

C'est vraiment un feel-good comme je les aime : il fait rire, il fait pleurer, il évite (selon ma propre expérience de lecture) les écueils du déjà-vu/déjà-lu.

Polly m'a entraînée à sa suite dans sa découverte de l'île, son quotidien parfois étonnant, ses rencontres improbables. Mention spéciale à Neil, son macareux adepte du plongeon dans les casseroles. Du coup, j'ai eu envie de manger du pain... beaucoup de pain.

En bref, si vous avez envie/besoin de dépaysement, n'hésitez pas à accompagner "la femme qui murmurait à l'oreille des canapés" sur l'île de Mount Polebearn.

Note plaisir : coup de coeur !

Et voilà, c'est fini pour mai !

En juin :

- L'art de vieillir sans déranger les jeunes, d'Aurore Py

- Les fiancés de l'hiver, de Christelle Dabos

- White hot, d'Ilona Andrews

(La liste de tous les billets de blog, c'est par ici...)

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