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Mes petits gestes écologiques...

Cela faisait longtemps que l’envie d’écrire un billet « écologie » me démangeait. Ce matin, en écoutant la radio, j’ai appris que notre cerveau ne reconnaissait pas le danger lorsqu’il est trop lointain. Il est câblé pour réagir au danger immédiat, ce qui pose un problème majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique.


« Notre cerveau a du mal à percevoir le phénomène du changement climatique car il est abstrait : on ne peut ni le voir, ni le sentir, ni le toucher directement. Le cerveau humain n’est pas optimisé pour reconnaître la menace à long terme, il reconnaît mieux le danger immédiat. Alors on va essayer de créer un logiciel qui simule Genève dans vingt, cinquante, cent ans, avec les modifications prédites par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Comme la raréfaction, voire la disparition de certains produits de consommation, etc. »

Extrait d’un article de la Tribune de Genève – Sophie Simon – 29.01.2020


Moi, cela fait des mois que je ne peux plus entrer dans un supermarché sans regarder la quantité astronomique de plastique qui m’entoure avec effarement et terreur. Que les chantiers de construction me collent des crises d’angoisse à l’idée du bétonnage du sol. Pire encore : quand je croise une femme enceinte, je ne parviens plus à me réjouir. Je me dis que nous sommes déjà trop, beaucoup trop sur la planète. Et qu’en plus, nous condamnons nos enfants à vivre dans une décharge à ciel ouvert. J’ai peur pour eux.


Je me dis souvent que j’ai la chance d’être née dans les années septante. Pendant près de 40 ans, j’ai vécu dans l’insouciance : personne ne nous annonçait que nous courions à la catastrophe.


Mes enfants n’ont pas connu cette tranquillité d’esprit.

Ils ne la connaîtront jamais, je pense.


Tout cela me pèse, me tire vers le bas. Quand mes pensées sont trop sombres, je regarde autour de moi, et je me dis que la nature est merveilleuse. Et qu’il faut la protéger, la préserver. Alors, à la place de déprimer devant le plastique, l’extinction massive des espèces animales et le bétonnage grandissant, je me suis dit qu’il serait plus intelligent de me focaliser sur ce que je peux changer, à mon niveau. Faire la liste de tous mes petits gestes pour l’environnement me permettra d’établir un bilan positif pour me sentir mieux dans ma peau.





Et si vous remarquez des choses que j’ai oubliées, si vous avez des idées à me proposer, n’hésitez pas à me contacter ou à me laisser un commentaire. Je suis toujours à la recherche de solutions pour diminuer mon impact sur la planète !


À la cuisine

J’ai acheté des tissus cirés (cire d’abeille) pour remplacer le papier film. Malheureusement, j’en utilise toujours, mais j’ai déjà bien limité son usage.

Je n’ai plus racheté de bols en plastique, et je les remplacerai lentement par des bols en verre lorsqu’ils seront usés. (Bye-bye les Tupperwares qui ont bercé mon enfance.)

J’ai remplacé mes poches à douille jetables en plastique par des poches à douille lavables.

Lorsque mes poêles téflon sont trop anciennes, et que le revêtement s’abîme, je les remplace par des matériaux plus écologiques.

Je n’achète plus de bouteilles en plastique.

Je limite drastiquement les sodas, de manière à respecter le droit à l’eau des populations en difficulté.


À améliorer : Je n’ai pas encore trouvé de moyen idéal de remplacer le papier ménage. Surtout quand le chat vomit…


Nourriture

Je favorise le bio local, le local tout court, les fruits et légumes de saison, au pire le bio plus lointain.

J’épluche les étiquettes pour supprimer :

– l’huile de palme (pitié, laissez tomber le Nutella !)

– les mauvais sucres (Lire ici...)

– les colorants

– les conservateurs.


(Et je pleure sur les Maltesers que je ne peux plus déguster, alors que je les aimeuh-meuh-meuh.)


J’essaie de limiter la viande, ou en tout cas d’acheter des viandes qui proviennent d’animaux qui ont vécu dans des élevages raisonnés.

Idem pour les œufs, uniquement du bio ou du label rouge.

J’essaie aussi à présent de limiter ma consommation d’avocats, au vu des désastres que leur culture cause partout. Plus d’informations à ce sujet ici… et ici…

Idem pour le soja, une fausse bonne idée... (Lire ici...)

J’aimerais réussir à limiter davantage la viande, mais c’est compliqué pour l’instant. À améliorer, donc.


Cosmétique

Je me tourne présent vers la cosmétique bio, avec le minimum d’ingrédients.

J’utilise des pains de savon pour les mains.

Je viens même d’acheter une brosse à dents en bambou et fibres naturelles. À tester.


Soirées festives

J’ai remplacé ma vaisselle en plastique par de la porcelaine.

Plus de verres en plastique non plus, ni de couverts. Vive le lave-vaisselle !


Tri des déchets

Je trie l’aluminium, le papier, le verre, les piles.

J’utilise la « P'tite poubelle verte » pour les déchets de cuisine. En revanche, je n’y dépose pas les restes de poisson ni de viande, car cela attire les chats du voisinage, et je retrouve mes sacs éventrés.

Je ne trie plus le pet, car je n’en utilise plus. Ces bouteilles en pet sont d'ailleurs des aberrations écologiques ! Achetez du verre, s'il vous plaît... (Lire ici...)





Voyage

J’essaye de limiter l’avion au maximum. Deux fois par année me paraissent plus que suffisant.

Chiffres : 1 kilomètre en avion pollue 30 fois plus que 1 kilomètre en train ! (source : wwf.ch)

Quand j’étais adolescente, l’avion coûtait très cher et on ne le prenait que rarement. Étions-nous plus malheureux pour autant ?

(Lire ici... ou ici...)


Nettoyage

J’utilise des produits ménagers labellisés écologiques. J’ai déjà tenté de fabriquer mes propres produits, mais je ne suis pas convaincue du résultat.

En revanche, j’utilise énormément le vinaigre blanc pour nettoyer, ainsi que le bicarbonate de sodium.

Je compte bien tester la lessive écologique de l’entreprise « La corde à linge », dès que j'aurai terminé ma poudre actuelle.


Trajets

Là, je l’avoue, il y a clairement des points à améliorer.

Je me rends à l’école en trottinette, mais quand il pleut, parfois je prends la voiture. Mon fils est bien meilleur que moi : il marche énormément et préfère se rendre à ses rendez-vous à pied plutôt que je l’emmène en voiture.

Notre Citroën familiale devenant fatiguée, il faut envisager son remplacement. J’ai longuement réfléchi à la voiture électrique, mais le bilan écologique me paraît aberrant. Au final, nous nous tournerons donc certainement vers un moteur à essence. (Lire ici...)

(Je tenterais bien la carriole et le cheval, mais ça me paraît compliqué…)





Électricité

Là aussi, je pense que je peux faire mieux. De nombreux appareils restent en veille chez moi et j’oublie souvent d’éteindre la lumière…


Eau

Je favorise la douche au bain, que je ne prends plus que deux fois par année en moyenne (et à mi-hauteur de la baignoire seulement).

Mais quand il fait moche dehors, que c’est agréable de se faire couler un bain, de prendre un bouquin passionnant, et d’y rester une bonne heure, porte fermée pour s’assurer que les enfants ne viennent pas vous déranger !


Salle de bains

J’ai remplacé les cotons démaquillants par des lingettes, que je lave en même temps que mes linges de bain.

J'ai supprimé les produits désodorisants à suspendre dans la cuvette des toilettes.


Chez les amis

Si l’eau est en bouteilles en plastique, je remplis mon verre au robinet.

(Désolée si je vous vexe, mais je me sens tellement mal avec le pet…)


Électroménager / technologie

J’ai banni toutes les machines à capsule, le comble de l’absurdité revenant pour moi à la machine à thé.

Je change mon smartphone quand il devient obsolète, pas avant. (Dans notre foyer, la palme revient à mon mari, toujours au Samsung Galaxy S5.)


Jardin

Nous ne tondons presque plus et laissons les feuilles mortes dans le jardin. C’est vrai que c’est moche, mais c’est quand même beaucoup mieux pour tous les petits habitants qui se cachent chez nous.



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Le carré potager est venu occuper une partie du jardin l’été passé. Tomates, concombres, aubergines, fraises, ce fut une réussite. On verra si la récolte est aussi bonne cette année.


Nous avions envisagé de mettre une ruche dans le jardin, mais cela ne s’est pas fait. Au final, il apparaît que c’est un mal pour un bien. En effet, les études récentes montrent qu’il y a beaucoup trop de ruches au kilomètre carré avec l’engouement des gens qui pensent bien faire.


Une ruche compte de 50 000 à 60 000 individus qui travaillent à butiner des fleurs dans un périmètre de près de 3 km. Cela représente donc une énorme quantité de fleurs explorées pour une seule ruche. Alors, quand il y en a des dizaines… au niveau de la biodiversité, c’est une catastrophe. Quand il y a trop de ruches, il n’y a plus d’abeilles sauvages.


Il faudrait donc favoriser celles-ci, en leur offrant des abris, tels que des maisons à abeilles. Pour ma part, j’ai installé des maisons à abeilles provenant du site Wildbiene. Je recevrai prochainement ma nouvelle population qui viendra butiner dans mon jardin, et ailleurs bien sûr.





Ce que j’aimerais faire à court terme :

- Remplacer tous mes bols en plastique par des bols en verre

- Acheter mes légumes à la ferme (avant je me rendais à pied chez le maraîcher le dimanche, mais il ne vient plus… je dois donc trouver une solution de remplacement)


Si vous êtes arrivés au bout de ce billet, n’hésitez pas à me dire quels gestes vous pratiquez, en plus de ceux-ci. J’aimerais m’améliorer encore !



PS : si vous voulez découvrir ma vision de l’avenir, vous pourrez bientôt lire ma duologie « Renaissance », à paraître aux éditions Au Loup.

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